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Décès de Prince : les antidouleurs responsables ?



Le célèbre chanteur Prince est décédé le 21 avril 2016. Selon la chaîne d'information CNN, les enquêteurs ont retrouvé des médicaments opiacés près de son corps.

C’est pourquoi les membres de l’association de la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH) dénoncent les effets dévastateurs des médicaments psychotropes depuis plus de 40 ans en France.


 

Prince aurait appelé en urgence un spécialiste renommé pour le débarrasser d’une dépendance aux médicaments antidouleurs, mais il est décédé avant de pouvoir le consulter.


 

Ces médicaments sont responsables de milliers de décès chaque année. En effet, selon les données du Centre de prévention et de contrôle des maladies (CDC), en 2014, aux États-Unis, 14.000 personnes sont mortes d’une overdose impliquant des médicaments antidouleurs (contenant de l’opium). Parmi les opiacés les plus utilisés figurent la méthadone, l'oxycodone et l'hydrocodone.


 

Les Français sont les plus gros consommateurs de psychotropes en Europe. Ces drogues peuvent entraîner des effets indésirables tels que : hallucination, névrose, anxiété, troubles du comportement, violence, agressivité, idées suicidaires, etc. Pourtant, ils sont prescrits à des milliers de Français par des psychiatres et médecins généralistes, pour le profit des laboratoires pharmaceutiques.


 

La CCDH dénonce depuis plus de 40 ans en France les effets dévastateurs des médicaments psychotropes, les traitements par électrochocs, les chambres d’isolement, la contention et de nombreuses autres barbaries encore d’actualité.


 

Contact : 01 40 01 09 70 ; ccdh@wanadoo.fr ; www.ccdh.fr




Mardi 30 Août 2016
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La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme - CCDH

Association loi 1901, la CCDH se donne pour objectif de faire respecter les droits de l'homme dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale conformément à la Déclaration qu'elle a rédigée et qui explicite ces droits. CCDH recueille ainsi des témoignages mais aussi des statistiques et des rapports sur les abus psychiatriques, tels que les internements abusifs, les traitements brutaux et destructifs (électrochocs, neuroleptiques...) ou les diagnostics frauduleux qui font sombrer des millions d'individus dans la spirale destructive de la psychiatrie. Les données sont ensuite utilisées afin de susciter une prise de conscience de la part des autorités et du public en général. Ainsi, des réformes ou de nouvelles lois peuvent être mises en place.